Mgr Labrie passe 2 ans à Manicouagan,
village aujourd'hui disparu
À Godbout, le village natal de Mgr Labrie, il n'y a pas
d'école comme telle. La sœur du jeune Napoléon-Alexandre
et sa cousine y donnent des rudiments de formation dans
des pièces prêtées par l'un ou l'autre des membres
de la famille Labrie.
Les capacités du jeune Labrie étant évidentes, ses
parents décidèrent de l'envoyer, à l'âge de 12 ans (1905),
dans la petite école du village de Manicouagan, créé par
M. Henri Jalbert en 1898, à la demande de son père Damase,
pour y opérer une scierie au confluent des rivières Amédée et
Manicouagan . Le hameau compte une église, une
école et une soixantaine de familles dans ce qui est
aujourd'hui le quartier de la falaise
à Baie-Comeau.
d'école comme telle. La sœur du jeune Napoléon-Alexandre
et sa cousine y donnent des rudiments de formation dans
des pièces prêtées par l'un ou l'autre des membres
de la famille Labrie.
Les capacités du jeune Labrie étant évidentes, ses
parents décidèrent de l'envoyer, à l'âge de 12 ans (1905),
dans la petite école du village de Manicouagan, créé par
M. Henri Jalbert en 1898, à la demande de son père Damase,
pour y opérer une scierie au confluent des rivières Amédée et
Manicouagan . Le hameau compte une église, une
école et une soixantaine de familles dans ce qui est
aujourd'hui le quartier de la falaise
à Baie-Comeau.
Le jeune Labrie va y rester 2 ans. Sa sœur Albertine
l'hébergera. C'est la religieuse St-Victorin des Filles de Jésus
qui sera son enseignante. Une sœur comme enseignante c'est
prestigieux aux yeux des parents Labrie. Soucieux d'éducation,
le vicaire eudiste Joseph LeStrat accepte de compléter, en fin
d'après-midi, la formation scolaire élémentaire du jeune Labrie.
Dans ses temps libres, le jeune s'adonne à la chasse et à
la pêche en compagnie du Père LeStrat sur le
plateau qui domine le village.
"Nous avons sillonné ainsi en tout sens ce plateau,
sans penser un seul instant qu'une ville y
surgirait quarante ans plus tard."
Mgr Labrie, Quelques souvenirs (1905-1931)
La scierie fera faillite en 1907. Le jeune Labrie
suivra le père LeStrat et son enseignement à Pentecôte.
Le village Manicouagan finira par disparaître.
Mgr Labrie passe 2 ans à Manicouagan, village aujourd'hui disparu
À Godbout, le village natal de Mgr Labrie, il n'y a pas d'école comme telle. La sœur du jeune Napoléon-Alexandre et sa cousine y donnent des rudiments de formation dans des pièces prêtées par l'un ou l'autre des membres de la famille Labrie.
Les capacités du jeune Labrie étant évidentes, ses parents décidèrent de l'envoyer, à l'âge de 12 ans (1905), dans la petite école du village de Manicouagan, créé en 1898 par M. Henri Jalbert, à la demande de son père Damase, pour y opérer une scierie au confluent des rivières Amédée et Manicouagan . Le hameau compte une église, une école et une soixantaine de familles dans ce qui est aujourd'hui le quartier de la falaise à Baie-Comeau.
Les capacités du jeune Labrie étant évidentes, ses parents décidèrent de l'envoyer, à l'âge de 12 ans (1905), dans la petite école du village de Manicouagan, créé en 1898 par M. Henri Jalbert, à la demande de son père Damase, pour y opérer une scierie au confluent des rivières Amédée et Manicouagan . Le hameau compte une église, une école et une soixantaine de familles dans ce qui est aujourd'hui le quartier de la falaise à Baie-Comeau.
Le jeune Labrie va y rester 2 ans. Sa sœur Albertine l'hébergera. C'est la réligieuse St-Victorin des Filles de Jésus qui sera son enseignante. Une sœur comme enseignante c'est prestigieux aux yeux des parents Labrie. Soucieux d'éducation, le vicaire eudiste Joseph LeStrat accepte de compléter, en fin d'après-midi, la formation scolaire élémentaire du jeune Labrie. Dans ses temps libres, le jeune s'adonne à la chasse et à la pêche en compagnie du Père LeStrat sur le plateau qui domine le village.
"Nous avons sillonné ainsi en tout sens ce plateau, sans penser un seul instant qu'une ville y surgirait quarante ans plus tard." Mgr Labrie, Quelques souvenirs (1905-1931)
La scierie fera faillite en 1907. Le jeune Labrie suivra le père LeStrat et son ensignement à Pentecôte. Le village Manicouagan finira par disparaître.
M. Amédée Couillard Després, premier gérant de la Scierie du village Manicouagan
à l'embouchure de la rivière Amédée qui porte son nom.
à l'embouchure de la rivière Amédée qui porte son nom.
Chroniques de la vie quotidienne au village Manicouagan
Le père Louis Garnier en poste au village Manicouagan au début du 20e siècle, nous décrit la vie quotidienne dans ce village entre 1903 et 1905. Ces chroniques ont été éditées par le père Joseph Laizé dans l'Écho du Labrador, un mensuel qui recueille, entre 1903 et 1905, les témoignages des pères Eudistes en poste dans plusieurs villages de la Côte-Nord.
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