HAUTERIVE DONNE UN NOUVEL ÉLAN À LA RÉGION MANICOUAGAN
HAUTERIVE DONNE UN NOUVEL ÉLAN À LA RÉGION MANICOUAGAN
Hauterive dans les années 1970 – Archives des Eudistes.
Les initiatives de Mgr Labrie ont favorisé une expansion remarquable du territoire et de la population du Grand Baie-Comeau. La crise du logement qui sévit dans la ville industrielle de Baie-Comeau à la fin des années 40 va favoriser le projet de Mgr Labrie d’ouvrir la nouvelle ville de Hauterive.
À ce moment la papetière QNS préside au développement municipal de Baie-Comeau. Son propriétaire, M. Robert R. McCormick, ne souhaite pas investir dans les infrastructures de la ville au-delà de la zone destinée aux employés de son usine. Plusieurs familles occupent alors des logements de fortune dans des sous-sols et des garages. Les autorités tentent même de les en déloger.
Les initiatives de Mgr Labrie ont favorisé une expansion remarquable du territoire et de la population du Grand Baie-Comeau. La crise du logement qui sévit dans la ville industrielle de Baie-Comeau à la fin des années 40 va favoriser le projet de Mgr Labrie d’ouvrir la nouvelle ville de Hauterive.
À ce moment la papetière QNS préside au développement municipal de Baie-Comeau. Son propriétaire, M. Robert R. McCormick, ne souhaite pas investir dans les infrastructures de la ville au-delà de la zone destinée aux employés de son usine. Plusieurs familles occupent alors des logements de fortune dans des sous-sols et des garages. Les autorités tentent même de les en déloger.
Baie-Comeau en 1947. – Photo E.L. Désilets. Fonds Ministère de la Culture et des Communications. BAnQ Québec.
Hauterive devient par la force des choses une ville champignon. Elle absorbe le boom démographique de la région Manicouagan des années 50-70 dont le développement économique est en progression continue avec l’ouverture d’une aluminerie et d’un terminal de silos à grain.
Hauterive devient par la force des choses une ville champignon. Elle absorbe le boom démographique de la région Manicouagan des années 50-70 dont le développement économique est en progression continue avec l’ouverture d’une aluminerie et d’un terminal de silos à grain.
Hauterive vers 1956-57 – Armour Landry. Archives nationales du Québec à Montréal. Fonds Armour Landry. P97,S1,D6640-6648_6641
Le quartier de la Falaise à Hauterive vers 1960 – Archives des Eudistes.
L’édifice Laflèche de la rue De Puyjalon dans les années 1960. Un exemple typique de l’architecture commerciale de ces années-là dans la région. Fonds Gérard Lefrançois. Société historique de la Côte-Nord.
En même temps la région Manicouagan se transforme en principale région productrice d’électricité au Québec avec la construction par Hydro-Québec du méga complexe Manic-Outardes. Plus de 5 000 ouvriers passent sur les sept chantiers de l’Hydro durant les années 60-70. Hauterive accueillera ainsi des dizaines de familles venues participer à ce premier projet collectif du Québec moderne. À l’époque, les droits des Innus dont les territoires ancestraux ont été inondés, ne sont que peu ou pas reconnus. De 4 255 personnes qu’elle est en 1951, la population des deux villes passe à 26 635 en 1976. Les institutions d’éducation et de santé créées à Hauterive par Mgr Labrie dans les années 50 favorisent la rétention des nouveaux arrivants. Ils sont certains d’y trouver l’espace pour se construire, se soigner et instruire leurs enfants jusqu’aux portes de l’université ou jusqu’à l’obtention d’un diplôme technique.
En même temps la région Manicouagan se transforme en principale région productrice d’électricité au Québec avec la construction par Hydro-Québec du méga complexe Manic-Outardes. Plus de 5 000 ouvriers passent sur les sept chantiers de l’Hydro durant les années 60-70. Hauterive accueillera ainsi des dizaines de familles venues participer à ce premier projet collectif du Québec moderne. À l’époque, les droits des Innus dont les territoires ancestraux ont été inondés, ne sont que peu ou pas reconnus.
De 4 255 personnes qu’elle est en 1951, la population des deux villes passe à 26 635 en 1976. Les institutions d’éducation et de santé créées à Hauterive par Mgr Labrie dans les années 50 favorisent la rétention des nouveaux arrivants. Ils sont certains d’y trouver l’espace pour se construire, se soigner et instruire leurs enfants jusqu’aux portes de l’université ou jusqu’à l’obtention d’un diplôme technique.
Manic-Outardes: premier projet collectif du Québec moderne – Archives des Eudistes.