ALEX COLVILLE
1920 - 2013
SELON JÉRÉMIE GILES
Je suis conscient que vouloir rendre hommage à ce grand artiste parmi les meilleurs peintres au Canada s'avère une tâche qui nécessiterait plusieurs volumes, préférablement à ces quelques lignes rédigées à propos de cet illustre personnage.
L’artiste Alex Colville est sans contredit l’un des plus importants peintres de l'histoire du Canada. Artiste à la fois humble et sensible à l'égard de la condition humaine, les sujets des tableaux de Colville sont souvent inspirés de son milieu de vie où il a choisi de vivre près des siens dans cette belle province de la Nouvelle-Écosse.
Déjà engagé dans les forces armées canadiennes, c'est en 1944 qu'il fut désigné comme artiste de guerre jusqu'à sa démobilisation en 1946. Durant cette période, il fut confronté aux spectacles désolants des combats et témoin de nombreuses atrocités. Il dit avoir été profondément touché par les horreurs qu'il décrit du camp de concentration de Bergen-Belsen. Toutes ces expériences vécues ont certes éveillé chez lui, un sentiment de désolation et d'impuissance.
Les œuvres de Colville ont été exposées dans le monde entier et il a mérité de nombreux prix et honneurs au cours de sa carrière artistique. Pour souligner le centenaire de la Confédération canadienne, la Monnaie Royale lui confie le mandat de créer les dessins pour les pièces de monnaies qui seront frappées en 1967.
L'œuvre de l'artiste retenue pour ce document « l'Art est un Miroir », est un tableau (reproduit de façon approximative) intitulé « Horse and Train ». Daté 1954. Celui-ci a été inspiré d'un poème de Roy Campbell. «Against a regiment I oppose a brain--And a dark horse against an armoured train». Plusieurs personnes ont tenté d'interpréter l'intention de l'artiste et les conclusions sont aussi variées que le nombre d'observateurs. Devant ce tableau qui montre un cheval qui court au grand galop vers une locomotive qui roule à pleine vapeur, le spectateur ne peut qu’anticiper avec effroi la rencontre fatale. Puisque nous sommes tous appelés à interpréter ce tableau j’ose croire que l'artiste Alex Colville a voulu montrer la futilité des confrontations armées et les nombreuses pertes de vies inutiles qui en résultent. Votre lecture?
JÉRÉMIE GILES
L’artiste Alex Colville est sans contredit l’un des plus importants peintres de l'histoire du Canada. Artiste à la fois humble et sensible à l'égard de la condition humaine, les sujets des tableaux de Colville sont souvent inspirés de son milieu de vie où il a choisi de vivre près des siens dans cette belle province de la Nouvelle-Écosse.
Déjà engagé dans les forces armées canadiennes, c'est en 1944 qu'il fut désigné comme artiste de guerre jusqu'à sa démobilisation en 1946. Durant cette période, il fut confronté aux spectacles désolants des combats et témoin de nombreuses atrocités. Il dit avoir été profondément touché par les horreurs qu'il décrit du camp de concentration de Bergen-Belsen. Toutes ces expériences vécues ont certes éveillé chez lui, un sentiment de désolation et d'impuissance.
Les œuvres de Colville ont été exposées dans le monde entier et il a mérité de nombreux prix et honneurs au cours de sa carrière artistique. Pour souligner le centenaire de la Confédération canadienne, la Monnaie Royale lui confie le mandat de créer les dessins pour les pièces de monnaies qui seront frappées en 1967.
L'œuvre de l'artiste retenue pour ce document « l'Art est un Miroir », est un tableau (reproduit de façon approximative) intitulé « Horse and Train ». Daté 1954. Celui-ci a été inspiré d'un poème de Roy Campbell. «Against a regiment I oppose a brain--And a dark horse against an armoured train». Plusieurs personnes ont tenté d'interpréter l'intention de l'artiste et les conclusions sont aussi variées que le nombre d'observateurs. Devant ce tableau qui montre un cheval qui court au grand galop vers une locomotive qui roule à pleine vapeur, le spectateur ne peut qu’anticiper avec effroi la rencontre fatale. Puisque nous sommes tous appelés à interpréter ce tableau j’ose croire que l'artiste Alex Colville a voulu montrer la futilité des confrontations armées et les nombreuses pertes de vies inutiles qui en résultent. Votre lecture?
JÉRÉMIE GILES