LA CRÉATON D'HAUTERIVE
EST APPUYÉE PAR LE FONDATEUR
DE BAIE-COMEAU, ROBERT MCCORMICK
EST APPUYÉE PAR LE FONDATEUR
DE BAIE-COMEAU, ROBERT MCCORMICK
LA CRÉATION D'HAUTERIVE EST APPUYÉE PAR LE FONDATEUR DE BAIE-COMEAU, ROBERT MCCORMICK
Comme le relate Mgr Labrie dans ses mémoires, la création
de Hauterive, en dehors des limites de Baie-Comeau, s’est
faite avec la collaboration de messieurs McCormick et Schmon,
respectivement propriétaire et président de la papetière QNS
et fondateurs de Baie-Comeau.
Cette dernière attirait alors de plus en plus de monde, victime
de son succès économique. Le manque de logements était
devenu criant et la compagnie QNS, responsable en grande
partie de la gestion de la ville, ne pouvait ni ne souhaitait en
assumer l’expansion au delà de ses propres besoins.
La ville était construite en fonction de l’usine et de ceux qui y travaillent.
On n’avait pas songé aux autres besoins comme ceux du Département du Bois
avec ses 1500 bûcherons et sa centaine d’employés administratifs.
Son responsable, monsieur T.B. Fraser, dira un jour à l’évêque :
Pourquoi n’allez-vous pas vous installer à la Rivière Amédée?
Depuis longtemps, nous du département du Bois, nous demandons
au Président la permission de nous installer en dehors de Baie-Comeau
pour avoir plus d’espace. Il hésite toujours. Si vous partez le premier,
il nous permettra sans doute de vous suivre. Dans votre projet
vous aurez tout notre appui. Mémoires de Mgr Labrie
Comme le relate Mgr Labrie dans ses mémoires, la création de Hauterive, en dehors des limites de la ville de Baie-Comeau, s'est faite avec la collaboration de messieurs McCormick et Schmon, respectivement propriétaire et président de la papetière QNS et fondateurs de Baie-Comeau.
Cette dernière attirait alors de plus en plus de monde, victime de son succès économique.
Le manque de logements était devenu criant et la compagnie QNS, responsable en grande partie de la gestion de la ville, ne pouvait ni ne souhaitait en assumer l'expansion au delà de ses propres besoins.
La ville était construite en fonction de l’usine et de ceux qui y travaillent. On n’avait pas songé aux autres besoins comme ceux du Département du Bois avec ses 1500 bûcherons et sa centaine d’employés administratifs. Son responsable, monsieur T.B. Fraser, dira un jour à l’évêque :
Pourquoi n’allez-vous pas vous installer à la Rivière Amédée? Depuis longtemps, nous du département du Bois, nous demandons au Président la permission de nous installer en dehors de Baie-Comeau pour avoir plus d’espace. Il hésite toujours. Si vous partez le premier, il nous permettra sans doute de vous suivre. Dans votre projet vous aurez tout notre appui. Mémoires de Mgr Labrie
De plus Mgr Labrie voulait avoir les coudées franches pour
mener à bien sa mission éducative, sociale et religieuse.
S'il y eut de la résistance à "la grande folie de l'évêque" comme
les dénigrieurs du projet aimaient à le qualifier, elle est venue de
certaines élites locales et non pas des grands patrons de la
papetière de Baie-Comeau qui ont toujours appuyé son projet.
Son président, M. Schmon, accordera d’ailleurs un prêt de 25 000$
pour la construction de l’aqueduc de la nouvelle ville.
"Monseigneur vous avez réglé notre roblème d'habitation"
dira-t-il un jour à l'évêque. Le gérant du département responsable
de fournir le bois à l'usine, M. T.B. Fraser,sera d'une aide précieuse
lui aussi de même que M. Ernie Furgusson
Mgr Labrie saura reconnaître cette ouverture dans ses mémoires:
Après plusieurs années, alors que la mort a déjà emporté
le Colonel McCormick et le Capitaine Schmon, il faut redire
devant l’histoire l’appréciation des autorités religieuses
pour cette amicale collaboration. Aux deux noms déjà cités
il faut en ajouter quatre, ceux de deux vice-présidents :
Monsieur Therence Flahiff et James Vallillee
et, sur le plan local, T.B. Fraser et E. Fergusson.
De plus Mgr Labrie voulait avoir les coudées franches pour mener à bien sa mission éducative, sociale et religieuse.
S'il y eut de la résistance à "la grande folie de l'évêque" comme les dénigreurs du projet aimaient à le qualifier, elle est venue de certaines élites locales et non pas des grands patrons de la papatière de Baie-Comeau qui ont toujours appuyé son projet.
Son président, M. Arthur Schmon, accordera d'ailleurs un prêt de 25,000$ pour la construction de l'aqueduc de la nouvelle ville. "Monseigneur vous avez réglé notre roblème d'habitation" dira-t-il un jour à l'évêque.
Le gérant du département responsable de fournir le bois à l'usine, M. T.B. Fraser, sera d'une aide précieuse lui aussi de même que M. Ernie Furgusson. Mgr Labrie saura reconnaître cette ouverture dans ses mémoires:
Après plusieurs années, alors que la mort a déjà emporté le Colonel McCormick et le Capitaine Schmon, il faut redire devant l’histoire l’appréciation des autorités religieuses pour cette amicale collaboration. Aux deux noms déjà cités il faut en ajouter quatre, ceux de deux vice-présidents : Monsieur Therence Flahiff et James Vallillee et, sur le plan local, T.B. Fraser et E. Fergusson.