GHITTA CAISERMAN
1923 – 2005
SELON JÉRÉMIE GILES
L’artiste Ghitta Caiserman est aussi connue sous le nom de Ghitta Caiserman-Roth, (d'après le nom de son deuxième mari l'architecte Max Roth). Cette artiste faisait partie des peintres de la communauté juive de Montréal où son art reflète l'influence de ses expériences de vie et ses préoccupations sociales durant sa jeunesse. Le courant socialiste qui avait cours durant les années 1930-1940 a marqué une partie importante de son expression artistique. En premier lieu, elle est influencée par la démarche de son professeur le peintre Alexander Bercovitch. Elle a surtout reçu les sages conseils du peintre de la rue Sainte-Famille Louis Muhlstock, chef de file respecté du groupe de peintres juifs de Montréal. Ghitta et Louis ont été de véritables amis jusqu’à la fin de sa vie. Louis Muhlstock fut sans doute celui qui a le plus contribué à sa vision de cet art que l'historienne Esther Trépanier a qualifié de « réalisme social ». D'ailleurs, cette dernière est l'auteure d'un livre remarquable; Peintres juifs de Montréal (TÉMOINS DE LEUR ÉPOQUE 1930-1948).
Ghitta Caiserman était une artiste née. Dès son plus jeune âge elle dessinait déjà ce qui lui apparaissait intéressant à ses yeux. À l'âge de 13 ans, elle recevait une mention honorable à l’Exposition de l’Association artistique de Montréal. Son évolution artistique n'a cessé de progresser et j’ai été privilégié de voir évoluer ses tableaux et ceux de son ami Louis, et cela jusqu'à leurs dernières œuvres.
Comme les autres membres de son groupe, Ghitta Caiserman fut aussi témoin et interprète des scènes urbaines de Montréal. Ses sujets de prédilection en peinture : l’arrière-cour, les ruelles, les coins de rue ainsi que les toits de maisons vues du haut de sa fenêtre, comme le montre la reproduction approximative de son œuvre titrée « Roof tops and reflexions » mesurant 25 ½ po. x 34 po. datée de l'année 2000. Voilà un bel exemple de cette vision urbaine que les peintres juifs de Montréal ont si bien décrite dans leurs tableaux.
JÉRÉMIE GILES
Ghitta Caiserman était une artiste née. Dès son plus jeune âge elle dessinait déjà ce qui lui apparaissait intéressant à ses yeux. À l'âge de 13 ans, elle recevait une mention honorable à l’Exposition de l’Association artistique de Montréal. Son évolution artistique n'a cessé de progresser et j’ai été privilégié de voir évoluer ses tableaux et ceux de son ami Louis, et cela jusqu'à leurs dernières œuvres.
Comme les autres membres de son groupe, Ghitta Caiserman fut aussi témoin et interprète des scènes urbaines de Montréal. Ses sujets de prédilection en peinture : l’arrière-cour, les ruelles, les coins de rue ainsi que les toits de maisons vues du haut de sa fenêtre, comme le montre la reproduction approximative de son œuvre titrée « Roof tops and reflexions » mesurant 25 ½ po. x 34 po. datée de l'année 2000. Voilà un bel exemple de cette vision urbaine que les peintres juifs de Montréal ont si bien décrite dans leurs tableaux.
JÉRÉMIE GILES