MARC-AURÈLE DE FOY SUZOR CÔTÉ
1869 – 1937
SELON JÉRÉMIE GILES
Si nous avons hérité de ce beau talent, ce serait nous dit-on, à cause d’un mauvais rhume. En effet, Marc-Aurèle de Foy Suzor Coté se rendait à Paris pour étudier le chant et mettre en valeur sa voix de baryton. À cause d’un rhume, sa gorge s’infecta au point qu’il ne put émettre le moindre son qui en vaille la peine. Ainsi, il décida de changer de cap et de s’inscrire à des cours de peinture.
Dès 1892, ses maîtres, dont Léon Bonnat (1833-1922), ne tarissaient pas d’éloges à son égard. En 1900, ses toiles furent retenues par la Société des Artistes français et présentées à l’Exposition universelle de Paris. Durant son séjour à Paris, Suzor Coté se lia d’amitié avec le sculpteur Alfred Laliberté (1878-1953); de retour au Québec, il fut locataire chez ce dernier jusqu’à ce qu’il devienne paralysé et se fasse hospitaliser en 1918.
L’image que l’on voit ici est tirée d’une photographie reproduite dans le journal Le monde illustré du samedi 26 novembre 1892. Une photographie du jeune Suzor Coté qui en dit long sur le caractère de l’homme. Le nu esquissé ici date de 1925. Il s’agit d’une huile sur toile intitulée Symphonie pathétique (collection - Musée national des beaux-arts du Québec).
Ce grand talent de chez nous continuera de nous faire honneur et, très certainement, sera encore longtemps l’objet d’études, d’expositions et d’écrits.
JÉRÉMIE GILES
Dès 1892, ses maîtres, dont Léon Bonnat (1833-1922), ne tarissaient pas d’éloges à son égard. En 1900, ses toiles furent retenues par la Société des Artistes français et présentées à l’Exposition universelle de Paris. Durant son séjour à Paris, Suzor Coté se lia d’amitié avec le sculpteur Alfred Laliberté (1878-1953); de retour au Québec, il fut locataire chez ce dernier jusqu’à ce qu’il devienne paralysé et se fasse hospitaliser en 1918.
L’image que l’on voit ici est tirée d’une photographie reproduite dans le journal Le monde illustré du samedi 26 novembre 1892. Une photographie du jeune Suzor Coté qui en dit long sur le caractère de l’homme. Le nu esquissé ici date de 1925. Il s’agit d’une huile sur toile intitulée Symphonie pathétique (collection - Musée national des beaux-arts du Québec).
Ce grand talent de chez nous continuera de nous faire honneur et, très certainement, sera encore longtemps l’objet d’études, d’expositions et d’écrits.
JÉRÉMIE GILES