MAURICE CULLEN
1866 – 1934
SELON JÉRÉMIE GILES
Natif de Terre-Neuve, Maurice Cullen a fait du Québec sa terre d’adoption. Les environs de la ville de Québec lui ont inspiré plusieurs œuvres , dont certaines sont parmi les plus importantes de la peinture canadienne.
Il avait l’œil vif et beaucoup de talent pour capter et encadrer une scène de telle sorte qu’elle devienne significative et empreinte d’atmosphère. Ses tableaux reflètent le calme. Ils sont souvent de tons dorés ou parfois grisâtres. Cullen se lia d’amitié avec James Wilson Morrice (1864-1924) et travailla avec lui près de la ville de Québec durant tout l’hiver de 1896-1897.
L’influence de Cullen n’a pu faire autrement que de se refléter dans l’œuvre de son beau-fils Robert Wakeham Pilot (1898-1967). Cependant, ce dernier a trouvé son langage et s’est affirmé de sorte que son style s’est par la suite différencié de celui de Cullen.
Cullen était un peintre paysagiste qui aimait peindre les scènes d’hiver tout en préférant les périodes qui précédaient et succédaient la saison hivernale. Il disait de l’été: “Il y a trop de vert”.
Voilà une autre figure importante de l’art canadien.
JÉRÉMIE GILES