Naitre durant l'hiver 1955 à l'Évêché de Hauterive lors d'une panne de courant.
La famille de Viateur Gagnon et Simone Jean fait partie des familles qui s'installent à Hauterive au début des années 50. Leur Fille Maryse naît durant l'hiver 1955 dans l'hôpital temporaire que les sœurs Hospitalières ont installé dans l'Évêché, premier bâtiment fonctionnel de la nouvelle ville. Une tempête de neige et une panne d'électricité viennent compliquer les choses.
Viateur Gagnon et Simone Jean avec Mario l'aîné de la famille en 1954, devant leur maison bâtie par le grand-père paternel. |
Maryse et son grand frère Mario |
"Au moment de ma naissance. il y a eu une tempête qui a bloquée les rues plusieurs jours et l'évènement s'est compliqué par une panne de courant dans la ville. L'Évêché s'est donc retrouvé sans chauffage. Ma mère aurait pu mourir d'une phlébite. De plus mon père, en plus d'aller voir ma mère à l'Évêché, a dû secourir Margot, la mère de Langis ( N.D.L.R. cousin de Maryse), et la grand-mère Beaulieu qui était là pour le relevailles de Margot qui venait de donner naissance 4 jours plus tôt à Claire, la sœur de Langis. Mon père leur a fabriqué un poêle de fortune avec un petit baril de métal et du tuyau. Le père de Langis n'était pas encore sorti du bois, comme on disait, bûcheron de son état. La mère de Langis pourrait surement témoigner de ces faits. Quand on parle des pionniers, ce n'est pas seulement une figure de style. Ça, c'est la petite histoire dans la grande histoire."
Maryse Gagnon
1955. En route pour le baptême de la petite Maryse dans les bras de sa grand-mère maternelle, Bertha Soucy. Le grand-père, Donat Jean, tient l'aîné Mario.
Naitre durant l'hiver 1955 à l'Évêché de Hauterive lors d'une panne de courant.
La famille de Viateur Gagnon et Simone Jean fait partie des familles qui s'installent à Hauterive au début des années 50. Leur Fille Maryse naît durant l'hiver 1955 dans l'hôpital temporaire que les sœurs Hospitalières ont installé dans l'Évêché, premier bâtiment fonctionnel de la nouvelle ville. Une tempête de neige et une panne d'électricité viennent compliquer les choses.
Viateur Gagnon et Simone Jean avec Mario l'aîné de la famille en 1954, devant leur maison bâtie par le grand-père paternel. |
Maryse et son grand frère Mario |
"Au moment de ma naissance. il y a eu une tempête qui a bloquée les rues plusieurs jours et l'évènement s'est compliqué par une panne de courant dans la ville. L'Évêché s'est donc retrouvé sans chauffage. Ma mère aurait pu mourir d'une phlébite. De plus mon père, en plus d'aller voir ma mère à l'Évêché, a dû secourir Margot, la mère de Langis ( N.D.L.R. cousin de Maryse), et la grand-mère Beaulieu qui était là pour le relevailles de Margot qui venait de donner naissance 4 jours plus tôt à Claire, la sœur de Langis. Mon père leur a fabriqué un poêle de fortune avec un petit baril de métal et du tuyau. Le père de Langis n'était pas encore sorti du bois, comme on disait, bûcheron de son état. La mère de Langis pourrait surement témoigner de ces faits. Quand on parle des pionniers, ce n'est pas seulement une figure de style. Ça, c'est la petite histoire dans la grande histoire."
Maryse Gagnon
Maryse Gagnon
1955. En route pour le baptême de la petite Maryse dans les bras de sa grand-mère maternelle, Bertha Soucy. Le grand-père, Donat Jean, tient l'aîné Mario.
L'Évêché de Hauterive vers 1950 – Société historique de la Côte-Nord.
