HENRI MASSON
1907 – 1996
Selon Jérémie Giles
Henri Masson était un peintre éclectique à la palette personnelle. Ses gestes étaient francs et directs, ce qui conférait à sa peinture des contrastes forts et souvent lumineux. Dans son livre La vision d’un peintre, Claude A. Bouchard, rapporte ces propos de Masson: “Mon activité croissante faisait que ma peinture changeait et qu’elle évoluait avec les années qui s’envolaient. Ça se faisait tout doucement, presque imperceptiblement. Quand je peignais en 1945, 1947, j’utilisais des couleurs plus sombres. Mon art était un peu plus graphique et ma peinture était un peu plus austère. Je peignais des sujets qui me permettaient d’étaler ma perception, ma vision personnelle des choses”.
Il ajoute: “J’étais devenu presque, mais enfin pas tout à fait, abstrait.”
Étant voisin de la résidence des Pères Dominicains, à Ottawa, il a souvent mis en scène le va-et-vient de ces hommes vertueux remplis de sagesse et d’humilité. Les scènes des vieux quartiers de Hull au Québec, avec ses maisons ‘allumettes’ et ses patinoires à ciel ouvert, l’ont aussi maintes fois inspiré. À Hull, il a connu le peintre Jean Dallaire (1916-1965) à ses débuts.
Plusieurs gardent de lui le souvenir d’un artiste vrai et passionné.
JÉRÉMIE GILES
Il ajoute: “J’étais devenu presque, mais enfin pas tout à fait, abstrait.”
Étant voisin de la résidence des Pères Dominicains, à Ottawa, il a souvent mis en scène le va-et-vient de ces hommes vertueux remplis de sagesse et d’humilité. Les scènes des vieux quartiers de Hull au Québec, avec ses maisons ‘allumettes’ et ses patinoires à ciel ouvert, l’ont aussi maintes fois inspiré. À Hull, il a connu le peintre Jean Dallaire (1916-1965) à ses débuts.
Plusieurs gardent de lui le souvenir d’un artiste vrai et passionné.
JÉRÉMIE GILES