JOE TALIRUNILI
1906 – 1976
SELON JÉRÉMIE GILES
L'Inuit Joe Talirunili est un sculpteur et un artiste-graveur sur pierre. Notons que sa date d'anniversaire fait déjà l'objet d'une controverse. Alors que le Département Fédéral des Affaires Indiennes fixe sa date de naissance à 1893, le premier intéressé établi celle-ci à 1906. L'auteur des présentes lignes a fait son choix.
Très jeune, il s'adonnait au dessin et à la gravure, mais la plus importante partie de sa création fut sans aucun doute la sculpture sur pierre. D'ailleurs, en 1978, une de ses œuvres sculptées fut sélectionnée pour l'émission d'un timbre-poste canadien.
Ses œuvres dessinées et sculptées sont narratives, celles-ci illustrent la vie au quotidien sur les territoires du Nunavik et de Povungnituk. L'œuvre approximative de grand format (63.3 cm x 79.3 cm), montre justement ce caractère narratif de sa démarche. Titrée « Hunters who went adrift » (Chasseurs à la dérive) serait de toute évidence en référence à la scène représentée sous la ligne, au bas de l'œuvre. Datée de 1965, celle-ci fut exposée cette même année au Centre d'Art Manicouagan, à l'occasion de l'importante exposition des œuvres d'artistes de la Coopérative de Povungnituk. Ses œuvres gravées ont connu un essor fulgurant à partir des années 1960. Dû en partie à une blessure à l'épaule causée lors d’un accident de chasse, laquelle le limitait physiquement pour la réalisation de sculptures sur pierre.
Cet artiste affable et toujours souriant nous a légué un précieux héritage visuel, contribuant ainsi à enrichir nos références ethnographiques de la vie chez les premiers peuples.
JÉRÉMIE GILES
Très jeune, il s'adonnait au dessin et à la gravure, mais la plus importante partie de sa création fut sans aucun doute la sculpture sur pierre. D'ailleurs, en 1978, une de ses œuvres sculptées fut sélectionnée pour l'émission d'un timbre-poste canadien.
Ses œuvres dessinées et sculptées sont narratives, celles-ci illustrent la vie au quotidien sur les territoires du Nunavik et de Povungnituk. L'œuvre approximative de grand format (63.3 cm x 79.3 cm), montre justement ce caractère narratif de sa démarche. Titrée « Hunters who went adrift » (Chasseurs à la dérive) serait de toute évidence en référence à la scène représentée sous la ligne, au bas de l'œuvre. Datée de 1965, celle-ci fut exposée cette même année au Centre d'Art Manicouagan, à l'occasion de l'importante exposition des œuvres d'artistes de la Coopérative de Povungnituk. Ses œuvres gravées ont connu un essor fulgurant à partir des années 1960. Dû en partie à une blessure à l'épaule causée lors d’un accident de chasse, laquelle le limitait physiquement pour la réalisation de sculptures sur pierre.
Cet artiste affable et toujours souriant nous a légué un précieux héritage visuel, contribuant ainsi à enrichir nos références ethnographiques de la vie chez les premiers peuples.
JÉRÉMIE GILES