L'action de Napoléon-Alexandre Labrie va s'étendre de
Tadoussac à Baie-Rouge (La Tabatière), entre 1923 et 1956,
dans "ce pays perdu dans un sauvage mystère",
comme il qualifie lui-même sa région natale.
C'est une véritable œuvre civilisatrice qu'il va mener,
d'une ampleur unique dans l'histoire de cette région, par ailleurs
difficile à plus d'un titre. Il s'occupera de santé , d'éducation,
d'économie et même d'environnement, sans oublier les nombreuses
églises et paroisses qu'il fera ériger dans sa mission religieuse et
spirituelle à titre de missionnaire Eudiste, puis plus tard, d'Évêque
responsable de la région.
L'action de Napoléon-Alexandre Labrie va s'étendre de Tadoussac à Baie-Rouge (La Tabatière), entre 1923 et 1956, dans " ce pays perdu dans un sauvage mystère", comme il qualifie lui-même sa région natale.
C'est une véritable œuvre civilisatrice qu'il va mener, d'une ampleur unique dans l'histoire de cette région, par ailleurs difficile à plus d'un titre.
Il s'occupera d'éducation, de santé, d'économie et même d'environnement, sans oublier les nombreuses églises et paroisses qu'il fera ériger dans sa mission religieuse et spirituelle à titre de missionnaire Eudiste, puis plus tard, d'Évêque responsable de la région.
Mgr Labrie parle de sa première messe à Godbout
"On était venu de tous les villages de la Côte et, à cause de l’affluence,
elle eut lieu sur un hôtel dressé sur le portique de la petite église. Monseigneur
Leventoux, le Père LeStrat, et plusieurs autres Pères Eudistes étaient présents.
Le Père Étienne Regnault, alors curé à Pentecôte, s’était donné beaucoup de peine
pour préparer cette fête. Le banquet eut lieu également en plein air. On avait dressé
les tables sur la pelouse de la propriété paternelle.
Dans l’après-midi on escalade la montagne pour y bénir la croix que le
Père Regneault y avait fait dresser pour commémorer cette première messe du
premier prêtre du Vicariat Apostolique. Elle illumine encore les nuits de Godbout."
Napoléon-Alexandre Labrie, Quelques souvenirs (1905-1931)
Mgr Labrie parle de sa première messe à Godbout
"On était venu de tous les villages de la Côte et, à cause de l’affluence, elle eut lieu sur un hôtel dressé sur le portique de la petite église.
Monseigneur Leventoux, le Père LeStrat, et plusieurs autres Pères Eudistes étaient présents.
Le Père Étienne Regneault, alors curé à Pentecôte, s’était donné beaucoup de peine pour préparer cette fête.
Le banquet eut lieu également en plein air. On avait dressé les tables sur la pelouse de la propriété paternelle.
Dans l’après-midi on escalade la montagne pour y bénir la croix que le Père Regneault y avait fait dresser pour commémorer cette première messe du premier prêtre du Vicariat Apostolique.
Elle illumine encore les nuits de Godbout."
Napoléon-Alexandre Labrie, Quelques souvenirs (1905-1931)
Monseigneur Leventoux, le Père LeStrat, et plusieurs autres Pères Eudistes étaient présents.
Le Père Étienne Regneault, alors curé à Pentecôte, s’était donné beaucoup de peine pour préparer cette fête.
Le banquet eut lieu également en plein air. On avait dressé les tables sur la pelouse de la propriété paternelle.
Dans l’après-midi on escalade la montagne pour y bénir la croix que le Père Regneault y avait fait dresser pour commémorer cette première messe du premier prêtre du Vicariat Apostolique.
Elle illumine encore les nuits de Godbout."
Napoléon-Alexandre Labrie, Quelques souvenirs (1905-1931)
ENGAGEMENT SOCIAL
ENGAGEMENT SOCIAL
Au début du XXe siècle, la Côte-Nord est largement sous-développée.
Napoléon-Alexandre Labrie en prend conscience rapidement.
Les conditions sanitaires, économiques et sociales déficientes,
qui sont faites à ses concitoyens depuis toujours par les
exploitants économiques, le préoccupent au plus au point.
Cela va orienter toute son action. Adoptant une vision humaniste
du développement, c'est à une existence plus décente et
mieux équilibrée qu'il va convier des milliers de nord-côtiers,
tout particulièrement dans la région Manicouagan.
Au début du XXe siècle, la Côte-Nord est très largement sous-développée. Napoléon-Alexandre Labrie en prend conscience rapidement.
Les conditions sanitaires, économiques et sociales déficientes, qui sont faites à ses concitoyens depuis toujours par les exploitants économiques, le préoccupent au plus haut point.
Cela va orienter toute son action. Adoptant une vision humaniste du développement, c'est à une existence plus décente et mieux équilibrée qu'il va convier des milliers de nord-côtiers, tout particulièrement dans la région Manicouagan.
La question ouvrière selon Mgr Labrie
"Selon que le marché était favorable ou défavorable les compagnies pouvaient pousser leurs opérations ou les suspendre pour un temps ou définitivement.
Et, encore, quand les opérations étaient en activité, la coupe du bois, surtout dans les derniers temps, était faite à grand renfort de main d’œuvre importée de partout, surtout de la Côte Sud.
De plus en plus on prenait l’habitude de faire la coupe du bois en été et automne, alors que les cultivateurs auraient dû s’occuper de leurs fermes.
Cette méthode de travail désorganisait à la fois les deux côtes.
Les ouvriers du nord qui auraient pu espérer du travail pendant toute la dure saison se voyaient réduit en chômage à partir de la fin de décembre, et le chargement des bateaux au cours de l’été n’employait qu’un minimum de main d’œuvre."
Mgr Labrie, Chronique du diocèse du
Golfe Saint-Laurent (1938-1956)
La question ouvrière selon Mgr Labrie
"Selon que le marché était favorable ou défavorable les compagnies pouvaient pousser leurs opérations ou les suspendre pour un temps ou définitivement.
Et, encore, quand les opérations étaient en activité, la coupe du bois, surtout dans les derniers temps, était faite à grand renfort de main d’œuvre importée de partout, surtout de la Côte Sud.
De plus en plus on prenait l’habitude de faire la coupe du bois en été et automne, alors que les cultivateurs auraient dû s’occuper de leurs fermes.
Cette méthode de travail désorganisait à la fois les deux côtes.
Les ouvriers du nord qui auraient pu espérer du travail pendant toute la dure saison se voyaient réduit en chômage à partir de la fin de décembre, et le chargement des bateaux au cours de l’été n’employait qu’un minimum de main d’œuvre."
Mgr Labrie, Chronique du diocèse du Golfe Saint-Laurent (1938-1956)
" Mettre en valeur L'IDENTITÉ ARTISTIQUE DE LA MANICOUAGAN
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